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One way trigger, la dernière chanson inedite de The Strokes BEAUTÉ

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J’étais en train de me demander comment font les blogueuses qui écrivent tous les jours. Et tous les jours, de vrais articles, pas juste « aujourd’hui j’ai mangé des haricots verts, c’était pas top, je préfère la pizza ». A vrai dire, moi et mes deux pauvres articles par semaines, on se sentait un peu seuls.


 


Puis j’ai reçu un mail. Et j’ai eu besoin d’écrire CET article. Inspiration is everywhere.


 


En fait, le fameux mail que j’ai ouvert, c’est la newsletter du génialissime groupe The Strokes pour m’avertir qu’une nouvelle chanson inédite était en écoute sur leur site ( Youhouuu) en attendant l’arrivée d’un prochain album ( re-Youhouuu).


 


Donc, je clique. Et j’écoute, très concentrée, en suivant l’évolution de la petite barre du timer. Ca y est, 4 minutes et 2 secondes plus tard, le verdict tombe.


Ca craint.


 


Il faut savoir que je ne dis pas ça à la légère, The Strokes c’est toute ma vie (il faut savoir, aussi, que j’aime bien exagérer).


 


La dernière fois que j’ai assisté à leur concert, je suis arrivée à 10h du mat. Je me souviens, c’était à Nice, j’étais assise par terre devant la salle, all alone, (oh yeah baby quand je parle des Strokes, je passe en mode bilingue, c’est tellement plus cool. Pardon, c’est soooo cool !), et juste en face de moi, de l’autre côté de la route, la mer. On est en juillet et il y a un putain de cagnard de dingue (ça c’est pas de l’anglais, c’est du provençal). Et ben, je suis assez fière d’annoncer que de toute la journée, je n’ai pas traversé la route une seule fois, même pas pour aller trempouiller un petit bout d’orteil. Non, je suis restée stoïque, avec un joli coup de soleil sur le nez, défiant quiconque d’essayer de me piquer ma place. Quand je décide que je serais la première à rentrer dans la salle, JE suis la première à rentrer dans la salle (et accessoirement à me coller contre les barrières de sécurité, pile en face de Nick. Je laisse Julian aux midinettes, please, j’ai mon éthique). Period.


 


Pour celles qui ne connaîtraient pas, Nick Valensi, il ressemble à ça. Et même avec des bouchons dans les oreilles, croyez-moi, ça vaut le coup d’être en face de lui.


 



nick-the-strokes


 


Je suis, aussi, restée quelques heures après la fin du concert (oh not that much, 2 ou 3 heures. Juste ce qu’il faut pour chopper la crève en stagnant dans des fringues trempées de sueur post-j’ai-trop-crié-et-trop-sauté-partout-comme-une-hystérique-pendant-le-concert). Et j’ai été récompensée de ma patience d’acharnée dès que je les ai vus sortir. J’ai eu droit à leurs autographes à tous, à une photo avec Nick (OMG ! Bon soyons sérieux deux secondes : je ne sais même pas où elle est cette photo aujourd’hui. Puis j’ai dû faire des recherches pour retrouver son nom, à ce guitariste, avant d’écrire cet article. Mais c’est assez drôle de se rappeler que sur le moment, j’ai vraiment cru que c’était l’apogée de mon existence). Même que Nick a posé son bras autour de mes épaules pour la photo. Même qu’au moment de partir, il a sorti de la poche de son jeans un médiator et qu’il me l’a donné. (I swear, it’s true !) Et même que j’ai dû avoir l’air particulièrement conne à garder la bouche ouverte pendant qu’ils montaient dans un van pour regagner leur hôtel.


 


Vous pouvez pas voir, because it’s impossible, c’est un article, pas une vidéo, mais là je suis en train de faire un cœur avec mes mains. Nick, je te love forever.


 



coeur_main


 


Voilà, c’est dit. L’univers se porte mieux.


 


Et vous aurez donc toutes compris que je suis la personne la mieux placée pour pouvoir faire une critique de cette fameuse nouvelle chanson (parce que oui, c’est toujours le but de ce texte, même s’il est probable que je me sois un peu égarée).


 


What ever happened ?


 


Alors, elle s’intitule « One way trigger », elle dure 4 minutes et 2 secondes et elle craint (mais ça, je l’ai déjà dit). Pourquoi craint-elle ?


- Dès les premières secondes, mon chéri qui passait par là m’a demandé si c’était le nouveau générique du Club Dorothée.


- Je n’ai pas eu envie de le contredire, ni même de l’insulter.


- En fait, j’ai eu envie de pleurer.


- Ca sent bon les années 80. Non, en fait, ça sent les années 80.


- J’ai dû monter le son, au bout de 30 secondes, pour me rendre compte que les espèces de gémissements sur-aigus n’étaient pas le fruit d’un nouvel instrument mais bel et bien la voix d’un Julian Casablancas.


- Une voix post-castration, a priori.


- Finalement, je rebaisse le son, ça fait mal aux oreilles.


 


Après de multiples écoutes, je n’arrive toujours pas à avoir de mélodie en tête, ça ne veut pas s’accrocher, peut-être parce qu’il n’y en a pas vraiment. C’est décevant, frustrant même.


 


Bon, à la seconde 52, on retrouve la vraie voix de Julian, et même si c’est entre deux miaulements,  ça file la chair de poule (« You ask me to stay »). Il y a aussi la très reconnaissable rythmique de Fabrizio et putain, ça fait du bien. Et Nick fait son solo, l’air de rien, comme si c’était la chose la plus facile au monde.


 


Cette chanson craint, mais en grattant un peu, on retrouve The Strokes, bien cachés, au fond. Et, quand même, ils m’avaient manqué.


 


Peut-être qu’en fait, je suis la plus mal placée pour faire une review de cette chanson, de ce groupe. Parce que je serais toujours la gamine qui crie au premier rang. Oh Yeah Baby !


 


(Et au pire, j’espère que ça vous aura donné envie de (re)écouter leur premier album, « Is this it ? »)


 



the-strokes


 


Article rédigé par La fille H.


 
 


Si vous avez aimé cet article, vous pouvez retrouver La fille H directement sur son blog.





Si ce soir… j’étais une chanson, je serais « Casser la voix » ! BEAUTÉ



Comme mon idole de jeunesse, ça ne me rajeunit pas, je ressens un léger ras le bol…


 


Je pourrais le mettre sur le compte d’une baisse d’hormones, d’un petit baby blues mais c’est antérieur à la naissance, en fait c’est même antérieur à la grossesse ; c’est juste que là, j’ai encore plus de temps pour y penser.
 


keep-calm-and-think-positive


 


Si je fais le compte, tout va plutôt bien : Jiminy et moi sommes heureux depuis plus de 12 ans maintenant, on a un appartement qu’on adore, on est tout les deux en CDI et le plus important : on a une super petite famille !



 


Ce sont justement les deux derniers points qui me travaillent en ce moment.


 


Mon gros problème, c’est mon boulot. Je n’en ai jamais parlé ici parce que je trouve qu’il n’en vaut pas la peine, mais là, ça me prend vraiment la tête. Ça avait été un peu pareil à la naissance de la Chouquette et là ça ne s’arrange pas, au contraire…


 



Ce que je fais ne m’intéresse pas la plupart du temps, je le fais pour une boîte dont je ne partage pas les valeurs et aux méthodes de management pour le moins spéciales. Faire de son mieux et s’investir ne sert à rien. Avec mon niveau (bac +4) je ne suis pas cadre, et dans ma boîte (comme dans beaucoup certainement) quand t’es pas cadre, tu fais les photocopies… Je schématise mais l’idée est là. On n’a pas accès aux tâches intéressantes et un minimum valorisantes… Sans compter que ce job de rêve, je dois le faire à plus d’une heure (quand tout va bien) de transport de chez moi. Je sais, en région parisienne ça n’a rien d’extraordinaire mais faire un boulot qu’on n’aime pas, pour des personnes qui ne me respectent pas, et « loin » de chez moi, ça fait beaucoup.


 


C’est là que Patriiiickkk entre en scène : « se faire prendre pour un con par des gens qu’on déteste, Les rendez-vous manqués et le temps qui se perd », je vois bien le concept.



 


Surtout quand je mets ce que je fais en parallèle avec par exemple le travail des fées de la maternité. Ces sages-femmes font quelque chose d’important dans la vie des femmes, des familles. Leur boulot a un sens. Je me sens encore plus nulle à côté.


 



Ma première grossesse et la naissance de la Chouquette m’avaient donné une idée pour créer ma propre boîte. Ce projet en est resté au stade d’idée parce que je ne sais pas trop par quel bout commencer et pendant ces trois dernières années, je n’ai pas vraiment eu le temps de me pencher sérieusement dessus, je n’ai même pas réussi à trouver de nom ! Tu vas me dire que ça a peu de chance d’aboutir si je ne prends même pas le temps de me renseigner. Je suis bien d’accord mais il y a d’autres paramètres.


 


J’ai plusieurs amis qui ont créé leur entreprise et ils me disent bien que ce n’est pas le rêve que l’on peut imaginer à la base. Je veux bien les croire, mais quitte à en baver, autant que ce soit pour moi plutôt que pour une boîte pour laquelle je ne suis qu’un matricule. Et puis ma manager ne devrait pas me donner envie de me casser le pied en tapant dans un mur juste pour ne pas aller bosser.


 



Oui mais voilà, en pleine période de crise, est-il vraiment sérieux d’abandonner un CDI dans une grosse boîte avec le salaire fixe qui tombe tous les mois pour un projet qui risque d’échouer ?


 


Oserai-je risquer la vie de ma petite famille pour ce rêve ? Je suis bien consciente qu’on ne mourrait pas si je me plantais mais la banque apprécie qu’on règle chaque mois les mensualités pour notre appartement et puis on a pris l’habitude de manger à tous les repas, c’est idiot je sais, du coup maintenant il faut faire les courses régulièrement, c’est malin !



 


Tu vas me dire que c’est le jeu ma pauvre L. on ne peut pas avoir le fraisier, l’argent du fraisier et le pâtissier. Je sais, et c’est bien là tout mon problème.


 


Pour mon risque d’accouchement prématuré (quand tu sais à quel terme Poupette est née, tu as le droit de rire), j’ai été arrêtée début octobre. Eh bien à la maternité (fin mars), j’ai réussi à m’énerver en pensant à mon boulot pendant une tétée à 3h du matin ! Il faut le faire… Je ne reprendrai pas avant septembre au plus tôt et ça m’obsède déjà, ça me gâche presque le plaisir de mon congé maternité.


 


Je sais bien qu’il ne faudrait pas mais, comme dit mon frère, j’ai toujours trois coups d’avance, j’anticipe beaucoup. Le revers de la médaille c’est que, n’ayant pas la capacité de lire l’avenir (il devrait y avoir une appli pour ça !), j’échafaude beaucoup de scénarii, et n’étant pas de nature très positive, ils ne sont pas tous joyeux donc je me prends aussi la tête par anticipation.


 



Bref… Je vais commencer par essayer de trouver un poste plus près de chez moi (l’avantage des grosses entreprises, il y a plusieurs implantations) et reprendre à 80% histoire de profiter un peu plus de ma petite famille.


Ce sera sûrement un bon début, pour le reste, je vais continuer à cogiter.



 


Toi aussi, la maternité/paternité t’as fait te poser des questions sur ta vie professionnelle ?


 


Article rédigé par Running et Talons Hauts.



 
 


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