Allergique aux travaux, j’en suis malade ; maintenant, je me fonds dans le décor… BEAUTÉ

Cela fait trois semaines que je suis malade. Je tousse tellement que je me suis cassé une côte. Pour une fois, je n’ai pas dérangé mon médecin pour rien : j’ai une bronchite. Il m’a donné des antibiotiques. Si je ne vais pas mieux dans quatre jours, il faut que je fasse une radio des poumons.
 
Cela tombe vraiment mal car aujourd’hui, un artisan vient faire des travaux de peinture dans ma maison – c’est prévu depuis longtemps. J’ai acheté une maison avec tout à refaire et plus que prévu comme toujours quand on achète une maison avec travaux.

 

Il va falloir gérer trois enfants et beaucoup de poussière. Heureusement, les jumeaux vont à l’école et j’ai une crèche privée qui a accepté de prendre ma fille de seize mois le temps que je me repose.

 

Je tente une sieste mais cela me gêne qu’il découvre que je dors pendant qu’il travaille. L’ennui, c’est que le peintre doit peindre les portes des chambres donc il risque d’ouvrir ma porte à tout moment.

 

Finalement, en voyant la poussière qui vole partout, je fuis, préférant une promenade forcée sous la pluie d’automne. Heureusement, même si c’est le nord, le soleil fini par remplacer la pluie.

 

Tous les soirs, je passe l’aspirateur, je ne suis pas maniaque mais le sol est blanc tellement il y a de poussière. J’ai l’impression que je n’y arriverai jamais, que je ne tiendrai pas quinze jours ainsi.

 

Pour le moment la maison est dans un état bien pire qu’avant le début des travaux : je regarde le plafond, et je vois que même si le peintre a bouché les trous, en enlevant le papier, il a mis à jour du moisi.

 

Moi, je suis dégoutée de contempler cette horreur, mais les enfants ont un regard différent. Quand ils ont vu le plafond, ils ont dit « oh il y a des routes sur le mur ». Cela me rassure, c’est vrai qu’il faut voir la vie du bon côté et essayer d’avoir un regard d’enfant.

 

Puis, au fil des jours ma maison est plus jolie. Je suis vraiment contente du papier et des couleurs que j’ai choisis. J’ai opté pour un papier assorti à mon petit haut avec des arbres. Comme cela, je me fonds dans le décor.

 

 

Et dans mes toilettes, j’ai mis de la toile de Jouy bordeaux. Assortie au pyjama de mon bébé. J’ai lu dans un magazine de déco qu’on pouvait utiliser de la toile de Jouy dans les toilettes, c’est ultra classique mais cela donne un petit côté décalé au trône.

 

Les travaux sont maintenant terminés, je n’ai finalement pas eu de pneumonie, je suis guérie même si je suis épuisée. Mais cela valait la peine, je ne vis plus dans une maison moisie mais dans une demeure qui me ressemble. Je ne change pas aussi souvent de déco que de vêtements mais j’ai les mêmes goûts pour les habits que pour le papier peint. J’aime les arbres, la toile de Jouy, le bleu marine et le rouge.

 

Je suis contente du résultat, ce sont mes goûts. Voici quelques photos, c’est mon style, je sais que c’est une décoration classique. Tout le monde n’aime pas forcément. Mais tous les goûts sont dans la nature, n’est-ce pas ? ;)

 

Déco book :

 

Entrée :

Papier peint : marine avec arbres Wood marque Eco Wallpaper

Peinture : écru Plume marque Flamant

 

 

Toilettes :

Papier peint : Toile de Jouy Amboise marque Casadeco
 

 

Salon :

Horloge Montparnasse marque Maisons du Monde

Papier peint : Toile de Jouy Amboise marque Casadeco

Peinture :

Rouge : Rectory Red marque Farrow & Ball

Ecru : Dimity n°2008 marque Farrow & Ball

 

Article rédigé par Maman déménage.

 
 

Si vous avez aimé cet article, vous pouvez retrouver Maman déménage directement sur son blog.

Patients de Grand Corps Malade BEAUTÉ

 

C’est grâce à un patient que j’ai découvert ce livre de Grand Corps Malade. J’ai toujours été curieuse de connaître l’histoire de ce chanteur de slam et c’est en octobre qu’est enfin sorti son livre. Un livre sur son handicap et sur l’histoire de ce handicap.

 

J’ai donc appris qu’une chute dans une piscine avait été à l’origine de sa tétraplégie dont il a récupéré presque entièrement. En tant que kinésithérapeute et amatrice de livres, vous imaginez avec quelle ferveur j’ai dévoré cette œuvre et en une heure ma lecture a été terminée.

 

Grand Corps Malade de son vrai nom Fabien Marsaud nous emmène au cœur de son centre de rééducation où il se livre sur son handicap, sa rééducation et ses rencontres.

 

Certains aspects difficiles de la dépendance physique à autrui sont abordés avec la plus grande simplicité, sans pudeur et même avec une certaine dérision. Les  diverses rencontres avec ses compagnons de centre sont toutes plus touchantes les unes que les autres et une nouvelle vie prend forme dans un endroit où les espoirs sont maigres.

 

Entouré, persuadé de remarcher un jour, Fabien s’accroche et vie au rythme des séances de kinés, des consultations médicales et des confidences. L’autodérision est de rigueur et les séances de sport entre résidents nous font agréablement sourire.

 

Ceci est un livre plein d’espoir, une histoire touchante tout en étant pleine d’humour sur un homme qui a décidé de partager, par ses chansons et son sourire, un message positif sur ce petit bout de vie qui l’a à jamais transformé.

 

Bonne lecture !

Mon passage préféré :

« Personne d’autre ne sait mieux que moi aujourd’hui qu’une catastrophe n’arrive pas qu’aux autres, que la vie distribue ses drames sans regarder qui les mérite le plus.

 

Mais, au-delà de ces lourds enseignements et de ces grandes considérations, ce qui me reste surtout de cette période, ce sont les visages et les regards que j’ai croisés dans ce centre. Ce sont les souvenirs de ces êtres qui, à l’heure où j’écris, continuent chaque jour de mener un combat qu’ils n’ont jamais l’impression de gagner.

 

Si cette épreuve m’a fait grandir et progresser, c’est surtout grâce aux rencontres qu’elle m’aura offertes. »

 

Article rédigé par Douceur Littéraire

 
 

Si vous avez aimé cet article, retrouvez Douceur littéraire directement sur son blog.