Quelques mots d’amours… BEAUTÉ

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Voilà 10 ans presque jour pour jour, tu entrais dans mon cœur par un beau dimanche printanier. Tu m’attendais sur le bord du rond-point comme si tu savais déjà que ta vie allait changer. Le savions-nous ? L’avions nous deviné, et toi et moi ? Peut-être oui…


 


Voilà 10 ans presque jour pour jour, tu entrais dans ma vie à pas de géant pour ne plus en sortir. Ce jour-là, je te faisais la roue du paon séducteur, t’amenant dans des endroits plus beau les uns que les autres. Une belle après-midi somme toute, et puis le moment de vérité arriva, le moment de se quitter après cette belle journée. On se regardait, s’observait pour comprendre ce qu’allait devenir notre visage l’un pour l’autre…


 


Après cette première nuit, tout alla très vite, après trois jours je te demandais en mariage, après un mois nous achetions notre premier appartement.  Premier combat, au début, il fallut imposer notre relation à la famille, surtout à la mienne d’ailleurs, trop habituée aux convenances et à ne pas être bousculée. Après quelques moments de gêne, ils finirent par accepter l’évidence… nous étions bien ensemble.


 


Cette première année fut ponctuée par notre mariage… une magnifique journée, faite de rires, d’émotions, de photos pour l’éternité, de souvenirs fugaces. Un week-end comme on en souhaiterait à tous les amoureux en somme.


 


Première maison, deuxième combat toujours fondateur pour nous et puis un soir de septembre, tu me donnas un bâton en plastique… pour me dire que j’obtenais le poste pour le plus beau métier du monde : j’allais être papa.


Le lit virevoltait, la maison tournait dans tous les sens, mon esprit dansait la gigue. Je ne mesurais pas encore l’amour.


 


Clara, juillet 2005, petit bout de fille qui vous regarde avec ses grands yeux qui viennent de s’ouvrir à la vie. Ce regard qui vous alourdit d’une responsabilité éternelle. Clara à tout jamais la première, la pionnière, celle qui a donné naissance à mon âme de père, celle qui a révélé mon instinct animal.


 


Pauline, avril 2007, l’inattendue, la surprise, celle qui va vous chercher encore plus loin dans le partage, dans le don de soi, la beauté naturelle d’un sourire lumineux. Pauline, la princesse parmi les princesses, l’innocence pure que je voudrais qu’elle garde.


 


Juliette, février 2013, notre point d’exclamation, notre ponctuation sur notre famille formidable. Toute jeune, déjà, un caractère d’acier à polir avec le temps.


 


Et toi, tu es là, ni encore, ni toujours, tu es là simplement. Malgré l’effet mère, notre amour ne l’est pas. Je t’aime simplement, ni encore, ni toujours, je t’aime simplement. Je t’aime pour ce que tu es, pour ce que tu m’as fait devenir, pour ce que tu m’as apporté. Je t’aime parce que c’est toi et comme la vie fait ce qu’elle veut, je ferai tout pour être là dans dix ans et t’écrire, voilà vingt ans.


 


Article rédigé par Daveman.





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