Je me tâtais pour choisir le sujet de mon premier article en tant que So Busy Girl mais je n’ai pas eu à réfléchir bien longtemps. J’ai juste allumé ma télé et regardé les infos, comme tous les jours. En ce moment au JT, on entend pas mal de choses remonter à la surface concernant les pilules contraceptives de 3ème génération ou plus. Selon les médias, les 3G et 4G comporteraient énormément de risques pour notre santé : phlébites, hypertension, atteintes cardiovasculaires sont les trois mots à la mode et semblent beaucoup effrayer. Mais entre nous les filles, si vous sortez la notice de votre pilule 2G(ou moins), vous pourrez lire les mêmes risques dans la liste des ô combien nombreux effets secondaires ! Que ce soit la première ou la dernière génération, les effets secondaires sont identiques et la liste des risques ne s’est pas rallongée comme ça, par hasard.
Je ne sais pas ce qui est le plus affligeant : de nous faire croire que les nouvelles pilules sont plus dangereuses que les autres pour qu’on se dirige vers des produits non remboursés à 100%, ou le fait que les gynécos profitent du buzz médiatique pour arrondir leurs fins de mois et dispenser des consultations en extra pour des changements de pilules avec l’excuse bidon « Madame, avez-vous vu les infos dernièrement ?! C’est très risqué pour vous, il faut que vous veniez tout de suite me voir pour que je vous prescrive une nouvelle pilule ! ». Traduction : « Vite, apporte moi 50€ que je puisse aller faire mes 18 trous au golf ce weekend :D ».
Dans les deux cas, c’est Bibi qui trinque !
Personnellement, je pense et je défends l’opinion que n’importe quelle pilule n’est pas bonne pour l’organisme lorsqu’elle est utilisée à long terme. Tout comme la consommation excessive de beurre bouche les artères, la prise d’une pilule contraceptive non adaptée peut causer des dommages, principalement parce qu’elle altère entièrement le système hormonal féminin. Tout ce qui nous compose et qui définit notre cycle et notre horloge interne à nous, femmes, est chamboulé par cette petite molécule synthétique joliment enrobée. Une fois qu’on a avalé la pilule, elle est digérée par l’estomac et se diffuse donc dans tous les organes du corps par le sang, et les résidus non synthétisés par le corps sont éliminés par les reins. Après une telle descente en rafting, pas étonnant qu’il y ait une liste d’effets secondaires aussi grande qu’une lettre au Père Noël !
Je ne prétends pas apporter de solution au « problème » car je n’ai pas fait médecine et apparemment, même les concernés n’ont rien trouvé de mieux que de proposer une gamme de pilules qui tourne grâce au marketing qu’en font les pharmacies et les laboratoires de santé. La prise de la pilule a tellement été banalisée qu’aujourd’hui, la plupart des femmes tombent des nues en entendant les informations au journal télévisé. Mais la vérité, c’est que ces effets ont TOUJOURS été là !
On devrait se renseigner davantage sur ce qu’on décide d’avaler. Les professionnels de santé auraient dû faire moins de désinformation auprès des consommateurs.
Qui a raison, qui a tort ? En vérité, on s’en fout, on est toutes forcées de constater avec peine qu’on avale de la merde quotidiennement depuis des années (et ce n’est malheureusement pas valable que pour les pilules).
Alors aujourd’hui, on en est là : il n’y a pas de « bonne » ou de « mauvaise » pilule contraceptive, juste des hormones de synthèse que les laboratoires tentent de vendre à des clients en connaissance des risques provoqués par ces médicaments mais en espérant que les futurs problèmes ne concerneront qu’une minorité de la population féminine.
Vous râlez ? Allons, soyez compréhensives mesdames, il faut bien que ces gens-là bouffent à la fin du mois ! 
Bref, quoi qu’ils disent ou qu’ils fassent, on ne verra jamais sortir LA pilule sans effets secondaires et qui conviendra à toutes les femmes car nous sommes toutes différentes et uniques.
Article rédigé par The Geekette Inside.
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