Mon tableau des rêves BEAUTÉ

  • 0


manhattan-new-york-city
 
Les américains ont une tradition qui m’a toujours fait délirer : un tableau des rêves.


 


Je m’explique, un tableau des rêves consiste à prendre une grande feuille de papier cartonée et à coller dessus tous les rêves qu’on aimerait atteindre. Il parait que si on le regarde tous les jours, on finit par se convaincre que ça va arriver. Et donc ça arrive.



 


Je sais que ce n’est pas une science exacte, je sais aussi que c’est encore un truc kitsch et cliché associé au rêve américain, mais j’adore ça. Mon tableau des rêves n’est pas encore sur papier mais je le visualise très bien dans ma tête. Dessus serait collée une photo du Madison Square Garden avec écrit : « Concert » dessous. Puis un portait de Barbra : Rencontrer « Barbra Streisand ». Et beaucoup d’autres images : avoir des enfants, tomber amoureuse, sortir un disque, me mettre en coloc’ avec quatre mecs canons, faire publier mes livres, étudier la littérature à Columbia, signer pour une adaptation au cinéma… Des rêves, j’en ai plein la tête mais ils sont tous liés, tous reliés entre eux par le rêve principal, l’image qui se trouverait au centre de la page. Le premier rêve qui me permettra d’arriver à tous les autres, écrit en lettre de feu : « VIVRE A NEW-YORK ».



 


Je sais que la vie est faite d’incertitude et qu’on n’est jamais sûr de rien. Mais moi je le sens, c’est viscéral, je sais que cette ville est faite pour moi. Et même s’il est vrai que je n’y suis jamais allée et qu’au fond, c’est un grand saut dans l’inconnu qui m’attend, une petite voix dans ma tête me dit que c’est ce qu’il faut. Je n’en reviens pas moi-même de tout ce que j’ai accompli pour toucher au but : j’ai passé mon BAFA ce qui sous-entend huit jours à apprendre comment s’occuper d’enfant en non stop 8h-22h, puis j’ai mis mon BAFA en pratique ce qui signifie 5 jours de travail H24 pendant un mois, dormir dans une tente et avoir trois minutes de douche par jour et zéro intimité. Avant ça, j’ai eu mon Bac mention Bien pour avoir plus de facilité pour des histoires administratives, je sais que sans ce but je me serai contentée d’avoir mon bac sans bosser autant que ce que j’ai fait. Ensuite, j’ai appris à conduire malgré ma flemme et ma trouille monstre de tuer quelqu’un. Toutes ces choses-là, et bien d’autres encore qui sont plus personnelles, j’ai réussi à les faire car elles me rapprochent encore et toujours de mon rêve, de cette ville, de New-York.


 



Je ne veux pas de grand mariage en blanc, de maison avec une jolie clôture blanche, d’un prince à épouser. Vous pouvez aussi ranger les rubis, les saphirs, les diamants et l’or. Mon rêve à moi n’a pas de princesse en crinoline, de dragon cracheur de feu et de chevalier en armure. Mon rêve à moi commence comme ça : on entend des claquements de pas dans la rue puis on voit apparaître une paire de chaussures : des bottes Marc Jacobs en cuir cognac dont le talon est en plexi rose. On remonte sur les jambes vêtues d’un collant noir puis sur un joli manteau ajusté et enfin sur le visage de la fille, une blonde. Son pas claque sur le béton, ses cheveux volent alors qu’elle marche d’un pas décidé son sac sur l’épaule et une pile de magazine en tout genre coincé sous un bras. Ses mains sont gantées et la musique dans ses oreilles lui donne le rythme à suivre. Et elle a l’air d’un New-Yorkaise. Voilà ce que je veux. J’ai New-York dans la peau depuis toujours et j’ai envie de laisser tout cet amour sortir.


Et même si beaucoup chercher à me faire peur en usant de mot comme « guerre de gang », « meurtre », « viol », « endettement à vie », je m’en moque. Mon tableau des rêves à moi, il découle de tout ça : de New-York, de la ville qui ne dort jamais comme moi. C’est mon « American Dream » à moi et ça n’est pas près de changer.



 


Article rédigé par Mademoiselle A.



 
 


Si vous avez aimé cet article, vous pouvez retrouver Mademoiselle A directement sur son blog.





No comments:

Post a Comment