Mon prince presque charmant BEAUTÉ

  • 0


Il est grand, il est beau, il est même mat de peau. Je pourrais presque dire qu’il sent bon le sable chaud vu qu’il vit à Lacanau (que de rimes !).


 


Forcément, quand on aime, on idéalise l’autre, on lui trouve toutes les qualités de la Terre, on l’admire jusqu’à applaudir chacun de ses actes. On va même jusqu’à penser qu’il est parfait, c’est dire. C’est la magie des débuts, le bonheur à l’état pur, les instants où l’on est insouciant et où tout prend une tournure romantique.


 


Bref, je suis dans la période où tout le monde il est presque beau, tout le monde il est presque gentil (oui, faut pas pousser non plus). Et comme je n’ai pas très envie de me remuer les hémisphères cérébraux quant à savoir si l’amour durera toujours, je laisse le temps filer et finalement ce n’est pas plus mal, ça ride moins.


 


Et mon prince presque charmant, il me surprend encore même si cela fera deux ans cette année que nous sommes en couple. Alors, deux ans c’est court pour certains mais moi ça me donne l’impression de grand et de sérieux. Fleur bleue que je suis.


 


Tenez, l’autre jour avant que je ne reparte chez moi, il pliait mes culottes et mes chaussettes tout en me faisant un brin de causette. N’est-il pas chouette ? 80 kilomètres nous séparent. Au tout début et durant deux mois, il a fait la route pour me faire la cour. Quel amour.


 


Oui, nous ne vivons pas ensemble, je suis indépendante, ça tombe bien parce que lui aussi, dans une certaine mesure, il est vrai. Et je trouve que c’est à chaque fois un pur bonheur quand nous nous retrouvons après quelques jours de « séparation ».


 


Je ne souhaite pas vivre avec lui pour le moment, lui si. Peur, quand tu me tiens. Mais, il ne m’a jamais posé d’ultimatum. Il patiente sagement. Et moi, j’avance pour mieux reculer après. Mais, au moins, je ne lui mens pas et il me le rend bien. C’est lui le cuistot et si je veux des cookies à pas d’heure, il s’exécute sans broncher. Et il me fait du pain en forme de cœur.


 






 


J’ai réussi à lui faire aimer la salade et les avocats. Et pour lui, je mange des salsifis. Il cultive des framboisiers. Il sauve les araignées quand moi, je veux les tuer. Il n’aime pas Faceplouc et pas trop Internet. Il a une console mais n’y joue jamais quand je suis avec lui. Il va voir ses potes mais rentre tôt pour moi (pourvu que ça dure). Il accepte tous les soins du visage que je veux lui prodiguer malgré son orgueil de mâle. Il est très câlin et ne fuit pas les conversations.


 






 


Je suis son bébé (cœur d’amour) même en public. Il me dit je t’aime tous les jours et plusieurs fois !


 


Ok, à côté de tout cela, je suis avec un homme, un vrai, un peu macho, un peu dur à cuire, et heureusement d’ailleurs. Mais à ce stade de la relation, même encore fraîche, je reste convaincue que j’ai déniché une perle rare. Vous savez, celui avec qui on a envie que ça marche pour de bon ! Au moins, pour l’instant. La magie des débuts, disions-nous.


 


Mais, bon sang que je suis heureuse de l’avoir trouvé. Et, pour une fois, je n’ai pas envie de le laisser filer mon prince presque charmant.


 


Je suis confiante.


 


Article rédigé par Apodioxe.



 
 


Si vous avez aimé cet article, vous pouvez retrouver Apodioxe directement sur son blog.





No comments:

Post a Comment