J’étais ce matin en train de manger mes Chocapic devant la télé, quand je suis tombé sur le clip d’un chanteur que j’apprécie : Orelsan. On aime ou on n’aime pas, sa première m’avait surtout bien fait rire… mais on s’en « calisse bien raide » (= on s’en fout en québécois), c’est pas le sujet. La chanson qui passait s’appelle « Si seul », et en écoutant ses paroles d’écorché vif, je me suis surpris de ne plus être autant sensible à ses écrits qu’avant. Ces Ecrits de détresse (Oh bravo, quel jeu de mots), je les comprenais et je m’y retrouvais il y a quelques années comme un ado incompris.
Comme lui, je me serais contenté d’une vie de laisser aller, sans travail, et que d’amusements, sans tracas et que de bons moments, sans responsabilités et que de procrastination en me laissant vivre, bref une vie de légume « playstationisé ». Cette chanson est une petite perle, et est l’antipode même du thème de mon blog. Elle présente avec perfection l’inverse des choses contre lesquels je lutte sans répit et sans dépits. C’est-à-dire de donner un sens à ma vie en la colorant de mes rêves que je réalise de la manière la plus positive et toujours avec ma bonne humeur. Equipé de mon scalpel et de mes gants, je vous propose une autopsie lyrics de sa chanson mélangée de mon point de vue de nouveau bienheureux, ca sera mon hommage à ce chanteur que j’admire. Play back !
« Si seul » :
J’attends, pas grand-chose de spécial
Les jours passent et se ressemblent un peu
Tous le temps, la tête dans les étoiles : J’ai décidé de me servir de mes rêves comme une source d’inspiration et de motivation pour mes prochaines aventures. J’ai demandé à la vie l’impossible et elle me répond que c’est possible. Depuis mon retour du Brésil, je me suis donné une raison de vivre en réalisant ma Life-List, tel un objectif de vie. J’ai décidé de passer du statut de spectateur à l’acteur de ma propre vie.
Des tonnes de personnes défilent sous mes yeux : J’ai dû faire du ménage dans mon entourage pour pouvoir évoluer et de ne garder que les bons amis. Car je ne suis pas qu’une oreille, ou un outil, et vous non plus, donc rendez-vous compte que vous existez par vous-même, pas uniquement par le regard des autres. La route est longue avant de profiter de la vie sans culpabiliser, en sachant dire non ! Alors continuez d’avancer !
Pourtant j’me sens si seul
Pourtant j’me sens si seul : J’ai appris à vivre avec moi-même il y a quelques années en apprenant à communiquer avec mon moi. Blaise Pascal a dit un jour que tout le malheur de l’homme est qu’il n’est pas capable de rester seul avec lui-même 24h dans une chambre sans lien avec l’extérieur.
Des fois je me sens vraiment bien des fois c’est du bluff
Des fois je fais des blocages, je parle pas de faire du smurf : J’avais comme lui des humeurs en dents de scie je n’étais jamais constant, depuis ma démarche d’épanouissement personnel, je me discipline et je ne suis plus l’esclave de mes émotions
Rien de neuf, à part un coup d’vieux dans les rues de ma ville
J’dors plus la nuit, je dialogue avec une machine : Quand j’ai compris que le sommeil influençait beaucoup mon état émotionnel et donc mes humeurs, j’ai pris les devants afin d’éviter d’augmenter ma dette de sommeil. Ce qui me permet d’anticiper tout état de mauvaise humeur et de ne pas autoriser la mélancolie s’installer.
je sors de chez moi sous les insultes de ma voisine
Elle a pas de voiture mais sa vie c’est surveiller sa place de parking : Je ne gaspille plus mon temps avec des personnes qui ont des attentes médiocres vis-à-vis d’elles-mêmes.
Quand je pense qu’elle a traversé le temps pour ça j’ressens tellement de pitié : Ce genre de personnes se rendent compte en fin de vie qu’ils ont le regret de s’être empêchés de vivre et qu’ils ont oublié de vivre leur vie
Vieillir me fait vraiment flipper : Moi non, je n’ai plus peur de vieillir, j’entretiens et je prends soin de mon corps pour continuer à faire ce que je veux. Un jour, un centenaire m’a dit « prend soin de ton corps pendant les 50 premières années, il prendra soin de toi pour les 50 années suivantes ». Si ça ce n’est pas un merveilleux message de vie ?
Quand je grandissais je remplissais des trous avec du vide : J’ai pris conscience de ma morne existence depuis la fin du monde, et j’ai pris ce jour comme un rappel à l’ordre de l’existence de ma vie.
Je peux pas devenir le plus intelligent je serai le plus stupide ! : On m’a rabâché tout au long de ma scolarité que j’étais nul, j’ai fini par le croire, gros flemmard je me suis mis à lire tard, un livre a changé ma vision de la vie et grâce au travail de réflexion et d’appropriation personnelle de cette lecture, j’ai évolué !
Je portais l’adolescence comme un fardeau : Au collège je n’avais pas la cote, et j’avais tendance à me mettre des barrières psychologiques il y a quelques années à cause de mes premières interactions sociales, mais c’est fini le collège, place à la vraie vie.
Passe-moi une craie blanche j’veux plus noircir le tableau
Passe-moi des explosifs une masse ou un marteau : Je ne vais plus dans le sens de mes humeurs, j’ai développé mon sens de la contradiction émotionnelle, dès que j’ai des idées noires, je me reprends en tournant ce négatif en positif dans les 5 secondes qui suivent.
J’en ai marre d’escalader la pyramide de Maslow : Perso, la pyramide des besoins d’Abraham Maslow est obsolète depuis bien longtemps, donc inutile de l’escalader, car nous faisons partie d’une génération qui recherche la qualité de vie et le temps de la vivre.
Je transpire à grosses goutes chaque fois que le jour se lève
Je passe mes nuit à courir après mes rêves : Cette époque est maintenant derrière moi. C’est un temps révolu, dans lequel je me morfondais, et je ne vivais qu’à moitié. On ne change pas dans sa vie mais on évolue. Chaque jour est pour moi le premier jour du reste de ma nouvelle vie. Je m’arrêterai là, je vous laisse avec Orelsan, et méditez sur ces très bonnes lyrics.
J’attends, pas grand-chose de spécial
Les jours passent et se ressemblent un peu
Tous le temps, la tête dans les étoiles
Des tonnes de personnes défilent sous mes yeux
Pourtant j’me sens si seul
Pourtant j’me sens si seul
On passe nos vies dans des files d’attentes
Y’a toujours un papier qui manque
(Numéro 4 !)
Ça tombe bien j’ai pris le 60 !
Les jaloux croient que j’suis blindé, c’est pas l’avis de ma banque
D’t'façon j’habite à Caen, j’attends qu’la pluie battante
Les Trésors Publics doit être rempli d’amiante
J’ai mal au crâne quand on me demande de remplir mes fiches à temps
Je prends le volant après 15 vodkas je conduis bizarrement
Je parle de Super Mario Kart sur Wii, évidement !
En ce moment je vois moins mes potes qu’à l’époque
Je commence à saturer de raconter les mêmes anecdotes
J’essaye le plus possible de voir mes grands-parents
Je me sens tellement feignant quand j’écoute leurs histoires du temps d’avant
Souvent absent, j’ai la tête ailleurs
Je m’entends parler sans convictions comme si je me voyais de l’extérieur
Toujours 60 minutes de retard au compteur
Tous les soirs j’m'égare dans la 25ème heure
J’attends, pas grand-chose de spécial
Les jours passent et se ressemblent un peu
Tous le temps, la tête dans les étoiles
Des tonnes de personnes défilent sous mes yeux
Pourtant j’me sens si seul
Pourtant j’me sens si seul
Orelsan : Si seul
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