C’est ce qu’un jour un mec m’a dit. Plus je prends de l’âge, plus je me dis que cette phrase commence à prendre tout son sens. Ne surtout pas se méprendre à la lecture de cet article un tantinet « grossier », il n’est que généralisateur et simpliste, un peu Freudien, et c’est seulement le fruit de ma réflexion à mes questions sur l’évolution des relations sexuelles entre hommes et femmes. Here it is !
Les rôles auraient-ils été inversés sur tous les plans ? N’étaient-ce pas jadis, les mecs qui sautillaient partout comme des bichons en rut en se frottant à la jambe d’une fille pour montrer qu’ils étaient en chien ? Je flippe car j’ai dernièrement rencontré beaucoup de (mecs dans des corps de) nanas à la libération sexuelle bien prononcée avec option « fourmis à la foufoune », et à la fonction « pervers » plus évoluée que moi !
Il s’est passé un truc ou quoi ? Au départ, j’essayais de me rassurer en me disant « Ça doit être ma tronche qui les attire », « ou il y a une concentration radioactive là où je vais ? », « Ne suis-je attiré que par le style de nanas aux yeux qui crient braguette ? Non plus ! », « ou peut-être… », est-ce que tout simplement, nous, mâles, nous vous avons trop perverties au point d’être devenues des mantes religieuses ?
L’idée d’antan était : « c’est l’homme qui prend la femme ! » Alors pourquoi ai-je l’impression de ne plus faire l’amour mais de me faire « bouyave » comme une petite catin ? Où sont donc passés ces êtres enjôleurs et romantiques, gardiennes de l’équilibre des relations hommes/femmes qui nous rappelaient à l’ordre quand il le fallait ? « Partie me faire défoncer la minette » m’a un jour répondu une ex. La classe ! Ha ! Ça vous fait marrer ?
Ado, j’avais lu une interview d’un mec qui disait « Il y a dans notre société une féminisation des hommes, et masculinisation des femmes… Plus tard, les femmes regretteront l’époque où il y avait de VRAIS hommes virils ». A l’époque, je ne voyais pas ce qu’il voulait dire… Mais en fait ! Quel visionnaire ce type !
Certaines femmes rencontrées étaient pire que des mecs ! Ça fait bizarre, surtout lors des rendez-vous avec des nanas qui en face disent chercher une relation stable, et une fois dans l’intimité se transforment en ogre à la sexualité masculine, dévoreuse de mâles, suçant (pas d’idées tordues !) la vitalité de sa proie tel le faible homme que je suis : « I want your souuuuul ! » (pour ne pas dire autre chose). J’avais l’impression d’être sa Bit(ch)e avec pour rendu final, des intentions tout autre, et un nouveau sex/toy boy à ajouter à la « bitothèque ».
Il n’y avait aucune obligation de prendre les paroles du philosophe Booba au sérieux, ou de vous aligner à nous. Là, où je veux en venir, c’est que les mecs ont été maintes fois critiqués pour vouloir reproduire ce qu’ils voyaient dans les films pornos, dorénavant c’est aussi le cas dans l’autre camp. Et, le rendu est parfois « hardcore ». Je suspecte donc certaines de trouver leur inspiration sur Youporn.
On repousse toujours un peu plus la perversité à son paroxysme. Est-ce que c’est ça le nouveau modèle de nana qui se fait sur le marché actuel ?
Le porno est dans les mœurs. Qui n’en n’a jamais vu ? (Mis à part moi… quoi, je suis pas crédible ?). C’est aujourd’hui illimité et inévitable. J’ai déjà (sans faire exprès) surpris plusieurs historiques YouPorn se balader dans le navigateur de quelques ex (bon ok je suis une fouine, représente le 7-8 Trappes, « t’as vu ? »). Dont une connaissait toutes les catégories par cœur. Il y a peut-être plus d’amatrices de porno qu’on ne le croit.
Évolution ou changement de mœurs, ça n’a en tout cas plus rien à voir avec ce qui se faisait avant ! Et j’avoue essayer de me sevrer des trucs « Hardcore ». Ouais ! J’essaie de redécouvrir le plaisir simple de l’adolescence. Quand les filles étaient des êtres magiques se baladant sur leurs petits poneys, ne faisant pas de pratiques « trash » comme aujourd’hui.
Quand j’étais au collège, il fallait attendre le premier samedi du mois sur Canal, ou le film tout moisi de M6 après culture pub (Badoumba !) pour voir une croupe. On était tous le premier mercredi après-midi du mois, fourré chez LE pote dont le père avait Canal ! Il y avait toujours une K7 vidéo cachée derrière toutes les autres, avec écrit dessus : PSG/OM. A ce moment-là les films étaient softs en comparaison de ce qui se fait actuellement, et pour la génération Twitter de maintenant le film X de Canal passerait aujourd’hui pour celui de M6 : ringard et ennuyeux.
Aujourd’hui au menu, c’est double, voir triple décimètre en entrée, accompagné d’un « deepthorat » sur son lit de « triple pénétration », servi par un chaleureux « gang-bang », pour finir par un subtil « Bukkake» en guise de dessert. Et comme d’hab’, la réalité dépasse la fiction.
Je sais que beaucoup de filles s’inspirent du porno, ou de magazines. Ne me dites pas que ce que vous visionnez n’influe pas dans vos jolies petites têtes « brushingée ». « Sex and the city » en est l’exemple parfait, en contribuant à vous délier les langues, et à vous déculpabiliser d’utiliser les mots « chatte », « bite », « couille »…
En réalité, quitte à passer pour une fiotte ou un hypocrite, je suis un peu lassé des poncifs du porno actuel, et du sentiment de jouer l’acteur pendant le coït. Lassé d’être secoué comme un bananier, des sucettes qui méritent un bavoir, qu’on me demande de verser le jus sur des doudounes au premier rendez-vous, d’entendre en soirée « J’ai trop envie de toi… et de ton pote black ». FUCK de merde ! En fait, j’aimerais juste voir mes fantasmes et mes désirs prendre forment dans des situations plus sensuelles et intellectuelles, avec si possible l’option beauté charnelle. On n’est pas que des « godes rechargeables », on a aussi un cœur, merde ! (Cette réplique m’a valu un oscar). Heureusement que toutes ne recherchent pas ce délectable sentiment de souillure.
Alors, au prétexte que c’est la libération sexuelle, je devrais fermer mon claquet, et cautionner les nanas qui parlent, baisent, kiffent les pornos, et agissent comme des mecs, sous peine de me faire traiter de macho ? (si ça peut vous soulager, à votre service !) N’est-ce pas un facteur tueur de l’amour sain ? Je me vois plus faire ma vie avec une fille qui me donnera du fil à retordre pour avoir son cu… heu pardon ! Son cœur, qu’une, qui a l’expérience d’une porno star. Et que dire de la génération d’après, qui se font des choupachoups comme ils se font la bise.
En fait, mon discours fait vieux con hein ? Bah « JE M’EN CALICE BIEN RAIDE » ma gueule ! Mais au vu de la tournure que prennent les choses, j’aimerais voir ce que ça donnera dans 30 ans, est-ce qu’on sera tous atteint ? Tous célibataires ? Esclave de notre propre chair ? A consommer le sexe comme un sachet de M&M’s ?
Les rencontres ne se font aujourd’hui majoritairement qu’autour du sexe. Un jour, une blogueuse répondant au doux nom de Fernanda m’a écrit : « Tu sais, on « déséduque » les filles en leur disant qu’elles doivent absolument avoir une sexualité libérée, masculine. Et on en fait des sacs à foutre. On oublie qu‘une femme tombe amoureuse en faisant l’amour, l’ocytocine, notre hormone favorite, cette salope, nous lie fermement au plus parfait fils de pute. Alors, en pensant trouver la liberté de choisir, en passant de bite en bite, elles finissent seules et désabusées. Exichiantes comme tu dis. »
Le sexe reste une chose vraiment magnifique, c’est bon pour la santé, ça active et accélère les choses, ça renforce la relation. Mais le sexe « hardcore » devrait rester de l’ordre du fantasme pour certain(e)s. Le porno reste du cinéma. Pour ma part, une partie de mes fantasmes sont faits pour être vécus dans mon imaginaire. Et dans la vie, certain(e)s confondent fantasmes et désirs réels par une sorte de perversité de la raison en cherchant à toujours dépasser les normes. Heureusement pour nous que l’amour véritable perpétue la vie à l’infini à la différence du porno qui le tue. Allez, je vous aime quand même les meufs ! Amour, tendresse, et chocolat ! Bisous !
Source photo : www.meltystyle.fr
Article rédigé par Mon bon pote.
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