Je mythonne moi-même : les aubergines farcies BEAUTÉ

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Selon moi, c’est le genre de plat qui en jette grave lors d’une tablée informelle ou d’une petite bouffe entre amis. Non mais c’est vrai, sans rire ! Genre, tu cuisines des légumes pour tes invités de façon tout à fait spontanée. Il y a tout ce qu’il faut dans le frigidaire. Tu n’y peux rien, manger sainement chez toi est une seconde nature. Et puis, ça change des sempiternels ballotins d’haricots verts. Je ne sais pas pour toi, mais je t’avoue que les voir approcher de la table me donne des envies de… Et bien je ne sais pas de quoi, mais c’est vraiment pressant !
 
J’ai cueilli une recette approchante dans la culinothèque de ma mère. Après avoir bavé sur la magnifique photo pleine de colorants, de gel et d’autres trucs qui ne se mangent pas mais qui rendent même le champignon appétissant, j’ai décidé d’essayer. A la deuxième ligne, j’ai pensé à Monsieur Rogué, professeur de français impressionnant (intimidant) qui ne jugeait que par l’esprit de synthèse. Oui, je sais, je digresse mais c’est la faute de cette recette qui ne fait rien que m’embrouiller. Soit ! Synthétise, vite et bien car j’ai faim !


 


Ingrédients :
 
3 grosses aubergines (plutôt ventrues que longilignes, vengeance !)
1 grosse carotte (ou 2 petites, c’est ta life à dire vrai)
5 tomates (avec du goût)
250 grammes de bœuf haché (ou 2 steaks hachés que tu émiettes)
huile d’olive, sel, poivre, origan ET basilic
2 cuillers à café de chapelure ou de miettes de pain
du parmesan à ta convenance


 


Je te conseille de prendre un grand plat pour y serrer tes moitiés d’aubergine. Elles éviteront de se ratatiner et de se vider pendant la cuisson.
 
Coupe les aubergines en 2 (je ne connais pas la morphologie des aubergines, aussi, regarde la photo, t’es gentil) et trace des croisillons plus ou moins profonds dans la chair pour sa cuisson. Verse un filet d’huile d’olive sur leur chair et enfourne-les à 250 °C pendant 20 minutes.
 
Après avoir glissé un disque voluptueux et t’être servi un petit verre de vin, il te reste à couper en dés tomates et carotte, à écraser l’ail, à mélanger la viande et la chapelure.
 
Dans une poêle, tu chauffes l’huile d’olive et tu y fais fondre l’ail jusqu’à ce qu’il prenne une belle couleur perle. Ajoute la carotte, quand elle sue et semble vêtir sa robe fondante, accompagne-la de la viande, puis des dés de tomates. A ce stade, le verre est tout de même bien entamé et les aubergines grillées. Chouette ! Sors-les du four (baisse-le à 150 °C) et à l’aide d’une cuiller ou de tout ce qui te semble approprié, vide-les de leur chair comme tu peux. C’est le côté un peu scabreux du truc… Mes mains gauches ont opté pour une grosse cuiller et un couteau à bout rond pour éviter de percer la peau.
 
Ajoute la chair à ta poêle, laisse mijoter quelques gorgées encore. Encore. Encore. Stop, c’est prêt ! Tu fourres le tout dans tes coques, saupoudre de parmesan et enfourne pendant une dizaine de minutes, le temps que tout fonde. Tu peux finir ton verre !


 


Avis :
 
Une fois réalisées, ces aubergines flamboient de mille feux et ressemblent dés  pour dés à celles de Poucard. Pour te dire, même moi, je me suis bluffée ! La tablée a validé la recette à 75 %, les 25 % restants se gavaient de farce avec des pâtes (c’est pas bon la peau des « berzines ». Soit). Tous semblaient déçus… de ne pas avoir de rabe ! Je note donc pour la prochaine d’en faire davantage (et de le tester sans viande pour voir) (ouais j’aime trop le danger). Toutefois, avec ce plat, je me rapproche des 5 légumes par jour et rien que pour ça, j’aime cette recette. La route est longue, Ami, mais le voyage sera heureux !


 


Article rédigé et photos réalisées par Miss Lulle



 
 


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