J’ai testé pour vous : un weekend au pays des Vikings BEAUTÉ

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Il y a quelques semaines à peine, je gagnais un concours organisé par aufeminin.com et Icelandair, dont le premier prix était un weekend en Islande. L’Islande, pour moi, c’est le pays des Vikings, de Björk, de Sigur Ros, des paysages de maboul et surtout des volcans qui foutent la merde.


 


Avec le Five-Star Lover, on a eu 4 jours pour prendre nos clics et nos clacs et sauter dans l’avion. A peine atterris, c’est l’éclairage qui nous a frappés : il devait être dans les 15h, et le soleil était loin de notre zénith français. Ainsi, notre première impression fut l’heure islandaise : une journée entière sous un soleil de 10 heures du matin.


 


Première escale au Blue Lagoon, un lac artificiel au milieu de champs de lave désolés. L’eau de ce lac provient de la centrale géothermique avoisinante, qui produit de l’électricité pour les deux plus grosses villes de la région. L’énergie est produite en extrayant de l’eau à 2 kilomètres de profondeur, là où elle est chauffée à 240°C par l’activité volcanique de l’île (voilà une source d’énergie propre que l’on n’est pas près de voir fleurir en France… Normal : on n’a pas de volcans !). Rassurez-vous, l’eau du lagon arrive entre 30 et 40°C, ce qui est idéal quand la température extérieure culmine à 8°C.
 


 


A cause de son origine, l’eau du lagon est saturée en silice, ce qui lui donne un aspect laiteux qui vire au turquoise quand le ciel s’y reflète…


 


Le lendemain, direction : le Golden Circle – tour comprenant Geysir (le parc du geyser qui a donné le nom commun « geyser »), les spectaculaires chutes de Gullfoss (et leur décor digne de la série Game of Thrones) et le somptueux parc national de Thingvellir (à cheval sur les plaques Eurasiatique et Américaine – dont la ligne de séparation traverse l’Islande, pour rappel). Ces paysages traversés étaient majestueux et avaient vraiment une allure de début du monde…


 


Voyager à l’étranger, c’est partir à l’aventure, et pas qu’avec ses pieds. Nous avons tenté une expérience culinaire inédite : goûter de la « minke whale », autrement dit du petit rorqual (on a vérifié, ce n’est pas en voie d’extinction, ouf !).


 


Une chose à savoir avec les Islandais : si vous commandez votre viande à point, vous l’aurez saignante. Le petit rorqual s’apparentant à de la viande rouge, le plat m’est arrivé quasiment cru (et oui, j’avais demandé « saignant »). Le gout assez fort couplé à la viande compliquée à couper a fait de ce petit rorqual un événement gastronomique !


 


Au cours de la visite passionnante du Musée National d’Islande, nous avons appris tout un tas de choses, notamment que les premiers colons furent des moines irlandais venus chercher la quiétude (C’est bien connu : l’Irlande du VIIIème siècle était insupportablement surpeuplée…).
 


 


Ou encore la raison pour laquelle l’Islande paraît mystérieusement désertique, au sens où elle n’a quasiment aucune forêt sur son sol. En effet, les premiers colons avaient besoin de bois pour satisfaire les besoins de la métallurgie islandaise, et il semble que tout le bois de l’île y soit passé.


 


Cette histoire a valu à notre guide une petite blague : « Que faire quand vous êtes perdus dans une forêt en Islande ? – Se mettre debout ! »


 


Les « Champs Elysées » de Reykjavik sont appelés Laugavegur, la « rue des laveuses » car ils conduisent à des sources chaudes où autrefois les femmes allaient laver le linge. Laugavegur est une rue pavée à sens unique et à une seule voie, ce qui en fait une très longue ruelle bordée de magasins, de restaurants et de bars, très agréable à arpenter.


 


Nous avons pu y admirer la mode Islandaise : les pulls à col rond y fond fureur, particulièrement ceux avec des motifs très fifties sur les épaules et le torse… Bon, à la latitude où ils sont, on comprend que les Islandais aient d’autres chats à fouetter qu’être à la pointe de la mode.


 


D’ailleurs, c’est le message que nous avons lu sur une publicité à l’aéroport, qui disait en substance : « Respectez la nature. Vous ne savez pas si elle va vous le rendre ». Car c’est déjà l’heure du retour.


 


Conclusion, ce weekend nous a donné envie d’y retourner, et surtout, nous a permis d’apprendre à prononcer le nom du fabuleux volcan Eyjafjallajökull !


 


(allez, on est sympas, on vous donne le truc : « éya-valla-yo-keul »)


 


Article rédigé par Emmzie



 
 


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