J’ai testé pour vous… me faire arracher les dents de sagesse BEAUTÉ

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Quand le dentiste m’a annoncé qu’il faudrait que songe à me faire arracher les dents de sagesse un de ces jours, j’ai dit que j’attendrai patiemment qu’elles bougent. Pas plus : celles du bas poussant à l’horizontal, je risquais qu’elles me décalent toute la mâchoire. Mais de toute façon, j’étais sûre de mon coup : je n’étais pas assez sage pour qu’elles poussent (la gourmandise est l’un des 7 péchés capitaux après tout !).


Sauf que mes dents en ont décidé autrement et se sont mises à bouger, les traîtres ! J’ai attendu quelques semaines, et puis j’ai compris que c’était fichu, j’allais devoir y passer.


Ma plus grande appréhension au début, c’était de me réveiller pendant l’opération tandis que sur Twitter, on me répondait que c’était ne pas se réveiller, que les autres avaient peur.


Finalement, le jour J est arrivé le mercredi 16 mai. La veille, on m’appelle pour me dire de ne venir qu’à 9h15 au lieu de 7h30. Dans ma tête je pense « chouette, je vais dormir un peu plus » puis « mince, je vais mourir de faim. » La dure obligation de rester à jeun (et pour les fumeurs, c’est pas de cigarette ! Vous le saviez ?).


Je ne m’étais jamais faite opérer. C’était donc tout nouveau pour moi, et une pointe d’appréhension me rattrapait souvent. J’ai attendu longtemps dans la chambre avant qu’on ne vienne me chercher. Bien deux heures, je dirais. Les infirmières qui m’ont transportée au bloc étaient adorables, elles riaient et parlaient d’installer des yourts ou des tipis devant l’hôpital pour les gens qui ne restaient que la journée (fallait bien trouver une solution au manque de place, non ? :-p ).


L’arrivée au bloc…


Une fois au bloc, j’ai encore attendu. En fait, c’est sûrement ça le pire : l’attente. On se demande à quelle sauce on va être mangé. Pour ma part, je n’ai pas eu de calmant avant de descendre, j’ai donc regardé les allers et venus des chirurgiens, anesthésistes et infirmières, tranquillement installée dans le couloir. On venait me voir, on me disait bonjour, et je recevais des excuses pour avoir cogné le lit d’autres patients contre le mien : ça m’a bien détendue mine de rien ! Une chirurgienne qui passait par là, cape au vent, m’a même fait comme un effet à la Grey’s Anatomy.


Un peu bousculée avec tout ce monde, on m’a fait la perfusion au bloc. J’ai donc eu tout le loisir de regarder comment c’était par ici, et de voir qu’il était 12h10. Perf’ d’un côté, tensiomètre et patchs pour vérifier le rythme cardiaque de l’autre, ça s’activait drôlement autour de moi. L’infirmière me fait une petite blague en me demandant si j’aime les prises de sang, parce que la perf’, ben c’est tout pareil. Bizarrement, je lui réponds que non. C’est pas trop mon dada, je dois bien l’avouer, de me faire trouer la peau. En même temps, il y a pire, et ça ne dure pas longtemps.


L’anesthésiste grabotte ensuite les boutons pour m’injecter de quoi me faire faire un gros somme tandis que le masque à oxygène vient me dire bonjour. Je respire profondément pendant dix secondes tout au plus pendant lesquelles je vois les lampes du blocs tourner et devenir floues.


OMG ! Je me suis faite opérer.


Puis… J’ouvre les yeux en grands. J’ai mal aux dents, un peu comme quand elles faisaient des poussées mais en un peu plus fort (j’ai jamais eu trop mal avec ça, c’était plus agaçant qu’autre chose) (et puis globalement, je supporte bien la douleur). Je regarde autour de moi : il semblerait que le plafond ait changé. Une infirmière me voit me réveiller et m’apporte de la glace pour que, je cite, « je ressemble moins à un hamster ». Je lui demande, encore dans les choux, si j’ai été opérée. Bingo !


Je regarde la pendule, 13h10. Une petite heure, c’est tout ce que j’aurai dormi. J’ai encore mis une bonne heure à avoir les idées complètement claires, mais je n’avais plus sommeil. Dans ma chambre, on m’apporte à manger (compote, flamby, mousse au chocolat dégoûtante) : absolument pas faim, je dois tout de même me forcer à avaler quelque chose, j’ai quand même la tête qui tourne (normal, j’ai pas mangé depuis la veille au soir).


Ma douleur ? Je la note à 3/10 une fois que la glace l’a atténuée. Et encore, elle descend très rapidement à 1 puis 0 (elle remonte par moment quand je parle trop. Il me suffit alors de me taire, et pouf ! Ça repart en quelques minutes) ! Je suis enflée, mais pas tant que ça. Je sens dans la bouche comme une boule : un peu gênant, mais pas douloureux. Et les saignements dont on parle ? Presqu’aucun. Je n’ai pas eu à cracher et seulement un léger goût de sang en bouche.


Une opération qui s’est on ne peut mieux passée, et à tout juste 16h j’ai le droit de sortir. Me voyant debout, prête à partir, l’infirmière me dit même que je n’ai pas l’air d’avoir été tout juste opérée. :)


Avant d’aller me faire charcuter, je ne savais absolument pas ce qui m’attendait. Autour de moi, les gens avaient eu des calmants et ne savaient plus trop me dire ce qu’il se passait. Alors comme moi, je n’en ai pas eu (ça dépend peut-être du gabarit : j’en suis un mini, et les deux autres personnes qui s’étaient faites opérées étant le Chéri et mon père, le leur était légèrement plus grand. ^^ ), j’ai tout suivi. Et j’ai pensé que certains seront peut-être rassurés d’en savoir plus quand leur tour viendra. :)


Et vous alors, vous y êtes déjà passé ou c’est à venir ? :)


 


Article rédigé par Grenadine Acidulée



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