Lecteur, voici un article absolument subjectif et à la limite de l’intégrisme culturel. Ci-dessous, en cinq points les raisons de mon admiration sans limite pour Diglee, l’auteure de BD la plus fun du moment, pour toujours et à jamais, jusqu’à ce que la mort nous sépare, en fait.
1 – Diglee est lyonnaise. Moi aussi, un petit peu. C’est ma ville d’adoption, celle qui a vu naître la femme que je suis aujourd’hui. Elle m’a vu traîner à la Part Dieu plutôt que d’aller à la fac. Elle m’a vu boire un, deux, trois, sept demis sur les quais avec mes copines. Elle m’a entendue hurler à la mort lors du concert de Blur en juillet 2009. Elle a essuyé mes larmes et partagé mes joies. Elle a mis à ma disposition des super friends (big up à Labeat, Bérénaïce et cie*). Lyon et ses habitants sont mal aimés car mal connus. Diglee est la preuve qu’ils sont sympas, drôles, bourrés de talents et qu’ils savent faire autre chose que courir derrière un ballon et cuisiner des andouillettes !
2 – Diglee est jeune et désinvolte. Elle parle anglais couramment (lecteur, tu sais mon goût pour la bilingoualité). Elle sait se moquer d’elle-même, de sa famille et de ses copines. Elle parle de nous en parlant d’elle-même. Elle pratique la parité puisqu’elle plaît aussi bien aux hommes qu’aux femmes (la preuve, le tome 2 a séjourné au p’tit coin…). Elle n’a pas peur de porter des chaussures de drag queen. A ce propos, Diglee, profite de ta jeunesse ! L’âge et la cellulite conduisent à une certaine forme de sobriété vestimentaire…
3 – La couverture du tome 2 est dorée, elle glitter dans ma bibliothèque telle une boule à facettes ! Diglee t’es ok, t’es bath, t’es in!
4 – Enfin, Diglee est politiquement correcte. Ben oui, elle est normale, la preuve en image :
5 – Lecteur, tu l’auras compris, je suis digleement fan de cette fille ! Tellement-tellement que je n’en suis même pas jalouse. Et ne pas susciter la jalousie quand on réussit tout, c’est forcément une qualité.
*Fafa, Nadouille, Frangin, Juju, Sôrô, Fophie, My Dear, Josette, Gigi et pour toutes celles et ceux que je n’ai pas cité, PARDON. Je vous aime infiniment et j’espère que vous continuerez à m’aimer en retour.
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