Aussi longtemps que je me souvienne, Noël a toujours été synonyme de fête commerciale. Pas autant marketée que la Saint Valentin ou bien la fête des grands-mères, mais tout de même ! On se rapproche d’un véritable business où rien n’est laissé au hasard.
Au programme, comme tous les ans, des chocolats en tête de gondole dans les hypermarchés, du saumon de Norvège (et de tout un tas d’autres pays) au rayon frais, des Playmobils rennes sur les catalogues pubs, des sapins qui perdent leurs épines dès que l’on y touche, des toasts carbonisés dans les assiettes… Rien de nouveau.
Chaque année, on reproduit automatiquement le même schéma :
J-60 : A la recherche du cadeau original
Tous les ans c’est pareil, on se dit que cette fois ci on offrira THE cadeau ! Celui qui émerveillera et qui laissera sans voix !
J-59 : Dans le feu de l’action
On cherche sur Internet « cadeau original ». Un large choix s’offre à vous : la papate verte qui brille dans le noir, le radiomètre en demi-cercle, les pansements macabres ou bien alors la lampe en lévitation mégapolite. Non, vous ne rêvez pas. Inutile de préciser qu’à ce stade-là, vous décidez d’opter pour un cadeau davantage commun.
J-25 : Décoration has been
Les stickers bonhomme de neige sont accrochés aux fenêtres et votre mère vous tanne pour connaître vos avis sur ses couleurs dominantes de son sapin. Magnifique maman. Le rouge et le vert sont tellement si peu répandus… Dans votre ville, les lampadaires brillent de mille feux et la facture EDF également. L’année prochaine, vous allez douiller avec la taxe d’habitation (et la taxe foncière).
J-15 : Merde, c’est bientôt Noël !
Les cadeaux non originaux sont achetés et emballés comme vous avez pu. Vous avez piétiné 116 minutes dans un centre commercial blindé après avoir cherché une place de parking pendant 47 minutes chrono. Vous en profitez pour choisir votre sapin normand et pour acheter votre jolie crèche avec le petit Jésus et les riches Roi Mages.
J-1: Glucides party, c’est parti !
Le 24 au soir, c’est repas en famille ou bien en solo si l’on est au régime. Dinde, foie gras, champagne, bûches glacées, haricots vert, pain d’épice, vin, huîtres… autant de plats que l’on ressert à volonté (et sans grande surprise). Si vous avez des petits dans le coin, vous aurez mis en place la scène du Père Noël qui débarque dans le salon. Un brave ami aura fait l’effort de porter cet horrible costume. Il en sortira transpirant et avec la hantise des gosses.
Jour J : Oh oh oh oh !
Forcément, sur l’un des deux jours, on aura le super repas de famille avec le tant attendu déballage de cadeaux. Sourires et bises hypocrites pour certains, éclats de rires et émotions pour d’autres… Bref, Noël 2012 aura comme un goût de Noël 2011.
Vivement 2013… ou pas !
Article rédigé par Camille G.
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