Reprendre confiance en soi grâce à LMFAO BEAUTÉ

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Salutations distinguées,


 


Comme certaines d’entre vous, avaient bien aimé l’un de mes articles intitulé « Comment avoir confiance en soi quand on est une femme ?« , je me suis dit, suite à cela, qu’il serait sympa de vous faire part d’une technique bête comme chou pour être plus à l’aise avec soi-même et entretenir sa confiance. Je ne vais pas me lancer dans des méthodes en 30 jours car j’estime qu’il en existe suffisamment sur le net : 30 jours pour maigrir, pour avoir de belles jambes, pour être le roi des cupcakes, pour apprendre Photoshop, pour parler comme Booba… Je préfère laisser ça aux autres.


 


Je serais plutôt dans l’idée de vous donner un moyen mnémotechnique via une méthode. Cette méthode, je l’ai intelligemment appelée LMFAO. Car la vie est une fête. C’est une technique inspirée des approches de conduite du changement que j’applique chez mes clients. Je la pratiquerai en même temps que vous et chaque semaine, je ferai un résumé de ce qui m’est arrivé, autant dire que ça va être fun.


 



LMFAO


 


LMFAO


 


Libérer : se libérer de ses craintes, de ses peurs, et de ses inhibitions. Ex : la peur du rejet et que les autres se moquent de nous.


 


Maîtriser : ses pensées afin de se maintenir sur le long terme et non pas sur le court terme. 


 


Féliciter : vous féliciter à chaque fois que vous aurez fait un effort. Ex : quand j’étais un boutonneux, je me félicitais à chaque fois que je prenais mon courage à deux mains pour accoster une inconnue dans la rue. Je me disais, je suis allé au-delà de ma crainte, et j’ai tenté, c’est déjà ça !


 


Approfondir : amélioration continue. C’est un terme qu’on utilise dans le consulting, et c’est un point qui auto-alimentera votre maîtrise et indirectement vous contribuerez aussi à vous récompenser en vous améliorant.


 


Optimisme : développez un état d’esprit positif, afin de consolider tout ça. Ex : Commencez par changer la tournure de vos phrases en supprimant toutes les négations (pas, jamais, etc…), au bout d’une semaine, votre esprit fera le reste. Il répondra mieux à des sollicitations positives. « Je suis très à l’aise en société« , aura un meilleur effet que « Je ne suis pas à l’aise en société« , vous me suivez ?


 



Amélioration continue



 


Et puis vous penserez ainsi à moi lors de vos interactions sociales et obligatoirement à chaque fois que vous entendrez LMFAO à la radio ou ailleurs.


 


Prenez cette méthode comme un jeu. Alors comment y jouer ? Quand vous faîtes un régime, le premier jour, on vous demande de monter sur la balance. Eh bien moi, je vais vous demander de vous livrer à un petit exercice simple.



 



Mission 1


 


Votre première mission si vous l’acceptez sera de répondre aux questions ci-dessous de la manière le plus honnête possible avec vous-même.


- Décrivez, en une ou deux phrases, la perception que, d’après vous, les gens ont de vous


- Décrivez, en une ou deux phrases, la perception que vous aimeriez qu’ils aient de vous


- Indiquez trois types de comportement ou traits de votre caractère que vous souhaiteriez modifier


- Indiquez trois types de comportement ou traits de votre caractère que vous souhaiteriez adopter


 


Ça c’est fait ! Avant de nous livrer à notre premier jeu, vous devez éliminer certaines croyances négatives qui vous empêchent d’être en confiance. Lisez donc le texte ci-dessous :




 


Mission 2


 


Pour ce qui est de parler à des inconnus, mon plus grand ennemi, c’était moi-même. Quand j’étais môme, aller chercher le pain était mission impossible. Quand ma mère me disait « Tiens, voilà 5 francs, tu vas me chercher une baguette bien dorée, pas trop cuite« , sur le chemin je me répétais ce qu’elle m’avait dit « une baguette bien dorée pas trop cuite, une baguette dorée pas cuite, nan, une doguette bien barré, nan, panique« . Je me pissais dessus à l’idée de parler à un inconnu. Je me mettais la pression tout seul, car j’avais peur qu’on se moque de moi comme ça m’était déjà arrivé. J’avais une réticence à m’exposer au risque de rejet de l’autre.


 



Mais du jour où je me suis mis à parler aux inconnus, j’ai découvert que j’avais surtout peur de ce que les gens pouvaient penser de moi. il fallait donc que je gère mon angoisse du rejet de l’autre.


Les inconnus sont justement des inconnus, se faire rejeter par eux n’a aucune importance en soi.


 



Bon ça piquera un peu votre ego, mais jamais personne n’en a perdu un bras ? (Si ?)


Une astuce puissante que j’utilise et qui fonctionne très bien, c’est de prendre mes rejets comme une collection d’anecdotes qui, en y repensant, me permettront plus tard d’en rire. Plutôt que de chouiner en me disant, « je suis un guano« , je me suis dit : « Eh bien peut être que je devrais connaître mes limites et arrêter d’attendre de moi que je sois quelqu’un d’autre« .


 



Devenir la personne que je suis devenue m’aura au moins appris une chose. Je n’avais pas besoin d’être accepté par tout le monde. En fait, il me fallait d’abord me connaître, et arrêter de me focaliser sur l’idée que les autres ne puissent pas m’aimeravant même de m’aimer moi-même.


Au bout du compte, le problème n’était pas les autres, mais les pensées négatives que j’y attachais.



 


Par pensée négative comprenez une idée que l’on a sur soi-même, sur les autres ou sur le monde. Elle a beau être erronée, il suffit de l’avoir en tête pour se retrouver bloqué. Par exemple : je croyais irréalisable de partir seul au Japon, alors que c’est quelque chose qu’il est humainement possible de faire. Si je n’y étais pas allé avant, c’est que j’étais victime d’une pensée négative.


 


Pour vous en débarrasser,  identifiez-la dès son apparition et chassez-la en changeant la tournure par le positif de cette pensée. Autrement, posez-vous juste une simple question :


« Est-il déjà arrivé que… ? »



Et réfléchissez à une pensée négative. Par exemple, si vous pensez vous sentir mal à l’aise auprès des inconnu(e)s. « Me suis-je déjà senti à l’aise auprès d’un inconnu ? » Il vous suffira de vous en souvenir juste une fois pour désamorcer votre pensée négative.


 


Nous sommes tous, ou presque, victimes de ces pensées. Ce que nous pensons devient souvent une part de notre vie. Avant de vous lancer corps et âmes dans mon jeu, je préfère dissiper quelques-unes de ces croyances négatives.



 


- Les gens vont se foutre de ma gueule


En réalité : c’est pas faux. Mais ce n’est pas parce qu’on vous remarque qu’on vous juge. Quand vous vous rendrez compte que la plupart des personnes sont comme vous, et qu’ils recherchent votre approbation, vous perdrez pas mal de vos peurs sociales.



 


- Je vais me prendre un vent si j’adresse la parole aux gens


En réalité : la plupart des gens vous répondront par politesse et par courtoisie, sauf si vous les braquez avec un flingue. Inutile de vous faire des films, car il n’y a rien de pire que de se passer un boucle dans sa tête le scénario catastrophe. Essayez, vous serez surpris que la réalité n’est pas si noire.



 


- Je suis trop gentil(le), je vais me faire bouffer


En réalité : il vous faut distinguer être faible et être fort et non pas les personnes gentilles et méchantes. Comme de dire « trop bon trop con » c’est de la faiblesse. Donc si vous êtes sympa, restez sympa, mais soyez fort(e). Et ne confondez pas gentil avec craintif et faible.



 


- Certains sont nés avec la tchatche, pour d’autres, c’est sans espoir


En réalité : c’est pas le cas de tous. Ça n’est pas votre personnalité qui est un problème, ce sont vos actes et votre manière d’amener les choses. Avec de la pratique et l’habitude, vous ne vous en rendrez même plus compte.



 


- De toute manière, j’ai qu’à être moi-même, les gens m’aimeront pour ce que je suis


En réalité : si vous connaissez vos points forts et que vous savez les mettre en valeur, ça peut fonctionner. Mais en général, c’est une excuse que les gens comme moi utilisent pour justifier leur paresse. Nous ne mettons pas en avant les meilleurs aspects de notre personnalité, mais plutôt un mélange de mauvaises habitudes et de comportements dictés par la peur. Alors plutôt que d’être vous-mêmes, essayez plutôt de découvrir et de mettre aux yeux de tous ce qu’il y a de meilleur en vous.




 


Mission 3


 


Voici la première mission sur le terrain. Vous allez cette semaine parler à cinq inconnus de la pluie et du beau temps. N’importe qui, une personne en soirée, ou une personne âgée dans une supérette,  une serveuse, la dame de la cantine, une boulangère, un vendeur, un SDF…



 


Peu importe leur réaction, le but du jeu est uniquement d’engager une conversation sans rien attendre en échange de la personne en face de vous, briser la glace par une question ou une blague. La conversation n’a pas forcément à se poursuivre.


 



N’oubliez pas : la réponse est sans importance. Tout ce qui compte, c’est que vous ayez osé parler à un inconnu et d’avoir ce sentiment d’être allé au delà de votre peur, car oser c’est déjà une victoire. Vous êtes comme un SIMS : remplissez votre jauge de confiance, pourcentage par pourcentage en prenant le contrôle sur vos pensées. Que la force  
soit avec vous !


 



Article rédigé par Mon bon pote.



 
 


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