Les grands-parents ont-ils tous les droits ? BEAUTÉ

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The house in human hands
 


Les grands-parents font partie intégrante du paysage familial de bébé. Ils font partie de ses repères et de son équilibre affectif en tant que piliers de la famille. Jusque là je suis tout à fait d’accord… Mais peut-on fixer des limites à leur rôle, à leur implication ?
 
Je m’explique !
Sous prétexte d’être les « grands-parents », peut-on tout se permettre ? Peut-on jouer sur le caractère émotif d’une situation pour parvenir à ses fins, quitte à écraser les désirs des parents eux-mêmes ?
 
Je me rappelle m’être vue imposer la compagnie de mon beau-père lors d’une de mes échographies sous prétexte qu’il était le grand-père et que sa présence était légitime. Avec le recul, je me rends compte que ça m’a perturbée et que ça m’a carrément mise mal à l’aise. Je me souviens ne pas avoir osé me confronter à cette décision… Je ne voulais pas créer de conflits, je me sentais coupable à l’idée de refuser… Et aujourd’hui, je m’en veux de ne pas avoir eu la force de m’imposer ! Mais surtout, je leur en veux de ne pas avoir cherché plus loin que leurs propres envies au point d’étouffer les miennes. Vous vous rappelez que j’ai vécu ma grossesse seule? Mon homme n’était donc pas à mes côtés… En fait, qu’est ce que j’aurais aimé partager ce moment avec une de mes amies.
 
Et puis la carte « grands-parents » a été utilisée à tort et à travers. Sous couvert de « déception » parce que suis-je été allée faire mon shopping bébé avec une copine et pas avec eux ou encore sous couvert de « contrariété » parce que je ne leur confiais pas mes doutes ou mes incertitudes.


 


Et puis, vous vous en doutez, rien ne s’est arrangé avec la venue de la princesse. Si je veux bien faire fi des conseils dont je me serais bien passée, il y d’autres détails qui ont vraiment commencé à m’irriter (je pense que je l’étais déjà bien avant, mais j’imagine que je refoulais #Freud-si-tu-m’entends !). Il aurait fallu qu’ils soient présents pour tout et tout le temps : le premier biberon, le premier bain, le premier change, la première compote, la première fois que je lui enfilais des chaussettes rayées (j’exagère à peine !). Et encore une fois, c’est sous couvert de « tristesse » qu’ils sont venus s’en plaindre. J’imagine que le fait que nous habitions un studio dans leur parcelle n’a rien arrangé.
 
Heureusement, désormais nous sommes loin et la situation tend à s’apaiser. Je suis prête à passer au-dessus de plein de choses, mais il y en a d’autres sur lesquelles j’avoue avoir beaucoup de difficultés à transiger.
 
Alors je vous le demande : les grands-parents ont-ils tous les droits quitte à priver les parents de leur propre liberté d’agir ? Ont-ils le droit de jouer sur la corde sensible de l’affectif pour leur revendications excessives ?
 
J’ai eu le temps de beaucoup réfléchir, et après moult et moult remises en question ( Suis-je insensible ? Suis-je ingrate ? Suis-je égoïste ?), je conclurai en disant simplement : « La liberté des uns s’arrête là où commence celles des autres »… À bon entendeur !


 


Article rédigé par S-Mummy.


The house in human hands


Swag Mummy
 
 


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