J’ai l’immense bonheur de vivre avec un geek depuis maintenant 3 ans. Et si le geek aujourd’hui souffre d’une image de no-life boutonneux et pas lavé, je vous assure que la réalité est presque toute différente et que c’est une véritable expérience au quotidien.
En premier lieu, la cohabitation avec un geek c’est sympa pour le temps libre que ça dégage. Moi-même geekette accro à mon blog et aux réseaux sociaux, j’ai toujours eu peur de tomber sur un homme qui ne me laisserait pas profiter de ma passion. En fait, il n’en est rien puisqu’il a lui-même besoin de temps pour sa console. Plus aucun remord à dire « j’ai un article à écrire ce soir, chéri tu joues à la console ? » ou à twitter pendant les pubs lorsque nous regardons un film. L’attaque toute trouvée en cas de rébellion : « T’as vu le temps que tu passes sur ta console ?« . Pratique et efficace.
D’ailleurs, quand on parle de films, ce qui est d’autant plus pratique lorsque l’on vit avec un geek (et qu’il a sa pièce réservée pour geeker) c’est qu’on ne se bat pas pour la télécommande. Comédie romantique, séries pour filles et télé-réalités, je peux regarder toutes les conneries qui passent quand je veux. Suffit juste de l’envoyer jouer et je peux passer du temps en tête avec ma télé.
Deuxième point, ce n’est pas le genre à faire de chichi et encore moins des manières. En effet, mon principal défaut de geekette et de So Busy Girls, être bordélique et allergique au ménage. Enfin, le ménage je m’y colle mais seulement quand on a du monde et même si mon appartement ne ressemble pas non plus à Hiroshima, le fameux monde c’est quand même rare quand il vient (on est un couple de geek j’te rappelle). Non seulement, je suis mauvaise femme au foyer mais j’assume pleinement et pour tout vous dire, j’assume surtout parce que mon geek ne me dit jamais rien. (Et il n’a plutôt pas intérêt). En fait, il est tellement peu regardant que même s’il osait dire quelque chose, je lui mettrais illico le nez dans la poussière du meuble de sa console et il se tairait aussi sec. Oui parce que bon, je n’aime déjà pas beaucoup faire le ménage chez moi, c’est pas en plus pour faire le sien dans sa « pièce de geek », Nanméo !
En bonus au ménage, je ne repasse pas. Et ça tombe bien, vous avez déjà vu un geek-gamer en chemise vous ? Quand j’vous dis que je l’ai bien choisi mon homme… (C’était d’ailleurs mon critère numéro un : pas de chemise, à défaut un homme qui sait repasser.)
D’ailleurs, ce que l’on pourrait trouver en troisième point concernerait bien les copains. Pas de problème avec ça. Les potes de mon geek sont tous gamers. Pas de risque de le voir enlevé par ses potes et à angoisser : Où il est ? Avec qui ? A quelle heure va-t-il rentrer ? Dans quel état ? Le mien il est toujours à la maison (même quand je lui demande de sortir parce que je veux organiser une soirée filles) et ses potes, il les voit tous les soirs dans Gears of War ou Call of Duty. Il faut juste faire gaffe à ce que le micro soit bien éteint lorsque je viens lui parler de mes problèmes de règles ou que je viens pleurer parce que je n’arrive pas à me coiffer. (Oui, le geek est toujours à l’écoute, il doit bien ça, il est toujours sur sa console)
Un quatrième point ? Les idées cadeaux. Mon geek est un rétro geek-gamer, nostalgique, toujours en train de raconter de vieux scénarios de jeux dont je ne souviens même pas, moi pauvre geekette moderne. Le cadeau tout trouvé ? La vieille console toute poussiéreuse retrouvée dans le grenier des parents. Le genre d’appareil qui ne servira jamais plus que de ramasse poussière. Mettez cette vieille Nintendo avec son célèbre Mario entre les pattes du geek et vous obtiendrez un gamin tout heureux devant son nouveau jouet, des étoiles dans les yeux (et en bonus du temps de gagné à geeker pour moi ! Yes !). Ecologique, peu coûteux et pas trop difficile à trouver.
Des points positifs, je pourrais encore vous en trouver des dizaines. Une place immense dans le lit lorsqu’il joue à la console jusque 5h du matin, l’assistance dépannage 24/24h et 7/7j pour tout appareil fonctionnant avec Internet, des dizaines et des dizaines de câbles (au cas où), une source non épuisable d’articles potentiels ou au moins d’idées à exploiter (non mon cœur, je n’écrirai pas d’article sur le dernier Streetfighters) et l’assurance (en tout cas j’espère) que mon geek ne se fera pas kidnapper en boîte par une nenette folle de son corps….
Et où ça s’trouve ces bêtes-là ? Si j’vous disais que j’ai rencontré le mien sur Adopte Un mec…
Article rédigé par Bountynette.
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