Depuis le jour où j’ai décidé que OUI j’aurai des enfants (un beau jour, j’ai eu ce déclic) (bizarre, la fille), j’ai aussi décidé que OUI j’en aurai plusieurs. Etant moi même issue d’une grande fratrie, il était évident que mon premier enfant ne finirait pas fils/fille unique. Restait à trouver le prince charmant, qui serait partant (ceci est une autre histoire).
Par plusieurs enfants, la majorité des gens entendent 2, voire 3. Mais nous, avec Papachou, on est des dingues ! On n’en veut pas un, ni deux, ni trois, mais QUATRE, voire même CINQ ! Oui oui oui, tu as bien lu : quatre ou cinq petits anges monstres qui nous courent autour et nous couvrent de bisous (il faut comprendre par là, qui nous sollicitent à longueur de temps et qui nous empêcheront d’aller au ciné pendant au moins 20 ans).
Souvent, quand j’évoque ce désir (un peu hors-du-commun), mes amis et notre famille nous prennent pour des inconscients. Alors oui, quand on veut des enfants avec un grand S (à la fin du mot) (oui, je sais que le mot enfant commence par un E), il faut pouvoir les assumer. Et bien évidemment, si la vie ne nous le permet pas, nous n’aurons pas cinq enfants pour le plaisir, pour le fun, pour les voir mourir de faim. Non. On est un peu cinglés, certes, mais on reste des gens biens, quand même.
Ceci étant dit, venons-en au fait. Aujourd’hui nous avons UN enfant, Bébéchou, 8 mois, adorable de son état, et… nous pensons déjà à son futur petit frère/sa future petite soeur.
Faut-il culpabiliser ?
Je ne sais pas. J’ai à la fois très envie, très hâte de fonder cette famille idéale, cette famille à laquelle nous rêvons, et malgré tout je ne peux m’empêcher de me dire que je n’ai pas assez profité de mon premier tout-petit-choubidou.
SAUF QUE
* Une grossesse, ça dure 9 mois, alors j’ai encore le temps, en fait, d’en profiter de mon premier-déjà-grand bébé !
* Ne sera-t-il pas heureux, lui aussi, de grandir auprès d’un(e) petit frère/petite soeur avec qui il pourra jouer faire des bêtises s’ennuyer chanter danser se disputer ?
* Une trop grande différence d’âge, je dis NON… !
AH. Revenons sur ce dernier point. Nous nous sommes fixés 3 ans. Au maximum, trois années d’écart entre nos 2 premiers enfants. Dans mes rêves les plus fous, deux ans, même. Evidemment et encore une fois, c’est plutôt la vie qui décidera de notre sort, mais nous ferons de notre mieux (dans un prochain post, je vous apprendrai à concevoir un enfant) (je plaisante, hein, soyons clairs).
J’ai moi même 2 ans d’écart avec numérobis, et je trouve cela PAR-FAIT. Ni trop peu, ni trop tout court (merci maman). Mon homme, quant à lui, a 5 ans d’écart avec sa soeur, et là, par contre, je grince des dents (ça m’arrive) (mémé-natachouette-coucou).
Alors des bébés rapprochés, un peu mais pas trop, c’est un choix, c’est voulu, et c’est mûrement réfléchi.
Des bébés rapprochés, un peu mais pas trop, c’est aussi une maison pleine de vie, un quotidien animé, une entente grandissante entre deux petits êtres qui apprennent à se connaître au jour le jour. Nous voulons que nos enfants soient élevés ensemble, qu’ils soient complices puissance 1000, qu’ils puissent avoir des centres d’intérêts communs, partager leurs jouets, peut-être même leurs amis (non, là, j’exagère) (quoi que ).
Des bébés rapprochés, un peu, mais pas trop, c’est aussi une manière de ne pas avoir à ré-investir de suite dans toute la puériculture dont nécessite un tout-petit. Fastoche, on a déjà tout : les fringues n’ont pas eu le temps de prendre l’odeur du grenier et toute la puéri n’a pas eu le temps de se voir finir chez la voisine de la copine de ta cousine Germaine qui connait Gertrude qui va accoucher de son septième enfant (bon, ok, ça creuse un budget aussi, un peu, quand même).
Des bébés rapprochés, un peu mais pas trop, c’est surtout de l’amour en barre, du bonheur à l’infini, des plaisirs illimités.
Enfin, des bébés rapprochés, un peu mais pas trop, et il faut pas se leurrer, c’est de la fatigue au quotidien, des cernes tous les matins, des envies de meurtres hebdomadaires ; c’est de la lassitude, beaucoup d’organisation, de la patience (oui, je sais ce que tu te dis à cet instant précis) (je ne suis pas organisée) (je ne suis pas patiente) (ah ah ah).
Alors peut-être (et sans doute) que j’idéalise. Mais je l’ai dit, et le redis, nous sommes fous. OUI. Fous d’amour. Et ça, personne ne pourra nous l’enlever !
Alors, chéri, on s’y met quand ? #clindoeil
Article rédigé par Cha Mallow.
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